Protéger les forêts amazoniennes et renforcer les communautés en Colombie et au Pérou (ConBosque)

Le projet se déploie en Colombie et au Pérou, dans le corridor andino-amazonien, un haut lieu de biodiversité. Il cible des régions marquées par la déforestation, les conflits armés et une forte pression sur les écosystèmes. En partenariat avec les communautés paysannes et indigènes, il promeut des alternatives durables et renforce les savoirs traditionnels. L’objectif est de préserver les forêts, améliorer les conditions de vie et restaurer la cohésion sociale. Le projet contribue ainsi à la résilience de territoires vulnérables et essentiels à l’équilibre climatique mondial.

• Renforcer la gouvernance locale et la participation des communautés rurales à la gestion durable de leurs territoires.
• Préserver les forêts communautaires en limitant la pression sur les écosystèmes et en protégeant leur intégrité.
• Développer des alternatives économiques durables issues des forêts pour améliorer les conditions de vie et freiner l’expansion agricole.
• Valoriser la biodiversité et sensibiliser les populations à la protection de leur environnement.
• Promouvoir des pratiques durables comme l’agroforesterie pour restaurer les paysages et renforcer le bien-être local.

• Produire des données scientifiques de façon collaborative sur chaque site et les diffuser largement aux acteurs pour valoriser les territoires.
• Documenter, formaliser et utiliser des stratégies communautaires de conservation comme référence pour les actions de restauration et de préservation des terres.
• Conserver 77 318 hectares de forêts dans 7 zones d’intervention grâce à des mécanismes adaptés à chaque territoire.
• Identifier et développer des alternatives économiques à la déforestation pour diversifier les revenus et améliorer les conditions de vie locales.

Le projet associe savoirs scientifiques et connaissances locales grâce à des approches innovantes comme l’ADN environnemental – qui permet d’identifier des espèces sans perturber leur habitat –, les pièges photographiques ou encore des applications collaboratives utilisées lors d’inventaires participatifs menés avec les communautés.
Il contribue au développement local du corridor andino-amazonien en renforçant l’autonomie des communautés dans la gestion de leurs territoires, notamment à travers des accords culturels et la création de nouvelles formes de conservation adaptées aux réalités locales.